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Fort La Chaux


Nommé aussi Fort Razout.

Exemple sochalien du système Seré de Rivières. Le Fort a été construit en 1874 et constitue avec le Fort du Mont Bart, la ceinture sud de Belfort, surveille les trouées formées par le Doubs et la Lizaine. Il est situé à 406 mètres d’altitude, la colline de la Chaux a été surélevée par les militaires. La capacité maximale en hommes du Fort est de 708 soldats (1016 en temps de guerre) et 59 pièces d’artillerie. Le fort comporte des fossés, des caponnières et une caponnière-tunnel à l’opposé du tunnel.

Le Fort La Chaux
Le Fort La Chaux

Définition d’une caponnière

C’est un mot d’origine italienne, capponiera, apparu la première fois en 1671. Mais dans les faits, la notion de caponnière est bien antérieure à cette date.

La caponnière se définit comme étant une petite construction d’abriter des défenseurs dont les tirs balaient un fossé. La caponnière est toujours pourvue d’un toit sous peine de voir ses occupants décimés par le tir d’assaillants situés en hauteur.

Au Moyen-Age, pour défendre les fossés on projetait des liquides au moyen de mâchicoulis et de meurtrières dans le corps du rempart et dans les tours.

Avec les premières armes à feu apparaît l’idée d’un organe intégré dans les fossés. La première réalisation connue de ce genre est celle du château de Craighnetan en Ecosse au XVème siècle.

De tels ouvrages se retrouvent dans beaucoup de systèmes fortifiés mais qui n’a pas vraiment sa place dans les fortifications bastionnées ; Vauban l’utilisera peu mais il développa des tours dans les deuxièmes et troisièmes systèmes de défense qui préfigurent les caponnières du XIXème siècle.

Le XIXème siècle marque le retour en force de la caponnière. C’est une fortification polygonale où le fort compte avant tout sur son artillerie pour écraser l’assaillant. La caponnière constitue une défense rapprochée avec la galerie à feux de revers.

Le programme Seré de Rivières reprend la tour de Vauban mais qui cesse alors d’être une tour pour devenir un organe strictement défensif dont les canons ne tirent plus que dans le fossé.