Mon père était conseiller municipal à Sochaux. Il habitait un quartier de la ville particulièrement touché par le bombardement, et il a pris toutes les mesures nécessaires, de par sa fonction, pour porter aide et assistance aux personnes sinistrées.
Il ne m'a pas parlé plus de ce qu'il a fait, mon père n'aimait pas se mettre en avant. Il a simplement, selon ses termes, " rempli son devoir ".
Mon grand-père, Gustave GROSRENAUD, a reçu un éclat de bombe à la cheville en voulant fermer la porte de sa maison. Il est resté à l'hôpital de Belfort pendant trois mois.
C'est sous la haie attenante au jardin de la maison que mon père, ma mère et mon grand-père se sont réfugiés.
Mon grand-père, Gustave GROSRENAUD, a reçu un éclat de bombe à la cheville en voulant fermer la porte de la maison. Il est resté à l'hôpital de Belfort pendant trois mois.
C'est sous la haie attenante au jardin de la maison que mon père, ma mère et mon grand-père se sont abrités.
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