Moyen Age
Renaissance
Seconde Guerre Mondiale
Le bombardement de Sochaux
Contemporain
 

 

 

16 juillet 1943 : Ni haine ni vengeance


Cette nuit d’horreur sera marquée au fer rouge dans les esprits des survivants à jamais.


Comment pour cet homme qui a grandi avec une prothèse orthopédique toute sa vie, oublier qu’il la doit à ce bombardement manqué ?
Comment pour cette femme oublier sa jambe arrachée par le souffle d’une explosion ?

Et pourtant, il n’y a eu ni haine ni vengeance.

C’est la faute à la guerre, la guerre qui tue aveuglément civils et militaires, la guerre qui décime femmes et enfants et qui se moque de l’ethnie, de la religion et de la classe sociale de ceux à qui elle prend la vie.

La guerre est un monstre carnivore, charognard et aveugle, qui une fois sorti de sa cage est incontrôlable.

Mais le traumatisme a été si fort que les Résistants ont mit tout en œuvre pour éviter un second bombardement qui était prévu par le QG de Londres.

De la mi-juillet 43 à l’automne 44, la peur d’un second raid sur le centre de production Peugeot habite les habitants, d’où le choix d’une poignée d’individus d’un autre moyen de lutte : les sabotages à l’intérieur des ateliers.

Une équipe de saboteurs, le groupe du lieutenant Schorpp, se met en liaison avec l’agent anglais Harry Ree et passe à l’action entre septembre 1943 et avril 1944.

Finalement, l’efficacité des sabotages et le pillage des usines par les Allemands rendront définitivement inutile la préparation d’un deuxième raid sur le site.


Article principal :
Le bombardement de Sochaux

Commentaires li�s � cet article (0 commentaire(s))


Ajout d'un commentaire
Votre nom :
Votre message :

recopiez le code num�rique indiqu� ci-dessus :