Les moyens sont cependant faibles, par exemple par manque de civières les blessés et, hélas, les cadavres sont évacués sur des volets en bois.
Les survivants ont besoin d’être rassurés et comme, à l’époque, il n’existe pas encore de cellule psychologique, c’est à chaque sauveteur de jouer le rôle de psychologue.
On a cependant pas le temps de s’apitoyer sur le sort des victimes, fussent elles vivantes ou non, l’urgence est au secours, à l’assistance, il faut déblayer, évacuer, secourir.
Les cadavres sont emmenés aux hôtels Peugeot pour y être identifiés parfois amenés par des amis, des époux, des frères ou des mères ; ainsi, l’histoire de ce jeune homme qui a amené sa femme décapitée et qui dans la panique n’arrêtait pas de répéter aux sauveteurs : « soignez-la, s’il vous plait, soignez-la ».
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