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Nous étions resté dans notre maison quand nous avons commencé à sentir le plafond vibrer. Comme tout le monde, nous somme sortis de chez nous pour nous diriger vers la piste [ cyclable NDR ] afin de s'éloigner de l'usine qui normalement devait être atteinte, vu que c'était l'objectif.
J'ai été blessé légèrement, j'ai recu des morceaux de terre projetés sur moi mais ma soeur qui a été choquée, est morte des conséquences de la catastrophe.
Je me souviens de l'école du Centre qui brûlait assez fortement et de la panique, de l'affolement qui s'en suivait, la brasserie entièrement touchée ...
Nous avons été hébergé par des amis à Montbéliard en attendant que les travaux de déblaiement aient lieu et que tout soit reconstruit.
Je me suis marié à 20 ans et j'ai quitté Sochaux en 1957, mais ce n'est pas à cause du bombardement.
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