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Le bombardement de Sochaux
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16 juillet 1943 : La fin du monde


Vers 2 heures du matin, les bombardiers s’éloignent, une dernière fusée rouge est lancée pour indiquer la fin de l’opération, le cauchemar prend fin.


L’attaque déclenchée depuis une vingtaine de minutes est terminée. Les avions prennent le chemin du retour : virage à gauche, puis droit vers l’ouest pour survoler Auxerre-Nord. C’est ensuite Nogent le Rotrou, Cabourg, la côte anglaise qui défile sous leurs ailes. Cinq manqueront à l’appel (3% de la flotte), descendus par la FLAK, la chasse de nuit allemande, comme celui abattu dans les environs de Sacquenay en Bourgogne.

C’est alors un spectacle d’abomination, d’horreur et de fin du monde qui s’offre aux yeux des survivants.

L’école en flammes, la Maison Commune, la poste et la gendarmerie aussi, il ne reste pratiquement plus rien de la brasserie, il y a des gravats partout ; les rails du tramway sont soulevés, les fils électriques sont coupés et gisent au ras du sol au milieu des étincelles. Les conduites d’eau ont explosé et de hautes gerbes jaillissent des tuyaux sectionnés. Il y aussi malheureusement beaucoup de cadavres difficilement identifiables dont l’odeur caractéristique est difficilement supportable.

Les survivants se jettent dans les bras l’un de l’autre en pleurant.

C’est horrible. Chacun tente de se consoler comme il le peut.

Le choc est dur à encaisser, les maisons éventrées, les ruines, l’odeur de mort qui plane dans l’atmosphère, les femmes s’assoient sur le sol en pleurant, les enfants errent, complètement perdus et les hommes hésitent entre résignation et colère.


Article principal :
Le bombardement de Sochaux

Commentaires li�s � cet article (1 commentaire(s))

Date :04/05/2006
Nom :Patrice Saucier
Message :Est-ce que la Grande Bretagne s'est excusée pour cette funeste méprise ?

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